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Journée des Nations Unies : à Beni et Bunia, les autorités saluent l’impact du travail de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO)

Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO)
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Partout dans le monde, la communauté internationale célèbre la Journée des Nations Unies, symbole de solidarité et de coopération entre les peuples. En République démocratique du Congo, des cérémonies ont été organisées en Ituri et au Nord-Kivu pour marquer l’édition de cette année, célébrée le 24 octobre. Les autorités ont salué l’engagement des Nations Unies aux côtés des populations congolaises, quatre-vingts ans après l’entrée en vigueur de la Charte de l’ONU.

À Beni, chef-lieu provisoire du Nord-Kivu depuis l’occupation de Goma par les rebelles du M23, elles ont mis en lumière les efforts conjoints menés avec les Nations Unies dans les domaines de la sécurité, de l’assistance humanitaire, de la santé, de l’éducation et du développement local. Dans la province voisine de l’Ituri, le gouverneur a, lui aussi, souligné l’impact de la MONUSCO dans la stabilisation d’un territoire longtemps affecté par l’activisme de groupes armés.

Lors de la cérémonie organisée à la base de la MONUSCO de Mavivi, le vice-gouverneur du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Louis Segond Karawa, a rendu hommage au travail accompli par les Nations Unies aux côtés des populations congolaises. « Je rends hommage à tous les Casques bleus, hommes et femmes, qui servent ici au péril de leur vie. Leur présence est un symbole fort de solidarité envers notre population », a-t-il déclaré.

Une vitrine des actions de l’ONU dans la région

Ali Garba, chef intérimaire du sous-bureau de la MONUSCO à Beni, a lancé un appel à l’engagement collectif pour la paix : « Nous devons dire non à la guerre, mais aussi participer activement à la paix. Le thème de cette année, “Construisons l’avenir ensemble”, ne peut se concrétiser sans la paix », a-t-il souligné. Après la cérémonie officielle, une exposition a permis aux visiteurs de découvrir les nombreuses interventions de la MONUSCO et des agences des Nations Unies dans les territoires de Beni, Butembo et Lubero.

Des efforts et des résultats visibles

À Bunia, le gouverneur de province, le général Johnny Luboya Nkashama, a mis en avant les interventions des Casques bleus et des agences onusiennes, qui ont permis à des milliers de personnes déplacées de regagner leurs villages d’origine dans les territoires de Djugu et Mahagi, qu’elles avaient quittés à cause de l’insécurité.

Pendant plusieurs années, l’activisme des groupes armés avait contraint des populations entières à fuir leurs localités. Aujourd’hui, la stabilité retrouvée dans certaines zones favorise le retour des déplacés et la reprise des activités agricoles et économiques.

La localité d’Amee, dans le territoire de Mahagi, illustre cette dynamique. Plus de 20 000 personnes y ont regagné leurs villages au cours des trois dernières années.

« La MONUSCO a beaucoup fait dans notre entité, d’abord pour la sécurité de la population et de ses biens, ensuite pour le développement, en construisant au moins cinq ponts, en réhabilitant des routes et en installant l’éclairage public au centre d’Amee. Tout cela permet de relier notre entité à trois groupements (Mbr’bu, Nioka et Ugwero) dont nous étions coupés à cause du délabrement des infrastructures », témoigne le chef de groupement.

Relance des activités agricoles

Dans le groupement de Mbr’bu, toujours en Ituri, la relance agricole est tangible. La production annuelle dépasse désormais dix tonnes de maïs, de haricot et de café. Le président de la fédération locale des commerçants exprime sa satisfaction : « Depuis l’installation de la MONUSCO chez nous, l’insécurité a reculé. Tous les quartiers et champs étaient abandonnés. On ne pouvait pas cultiver. Et la sécurité est revenue : on se rend aux champs sans être inquiétés et, en cas d’attaque, les Casques bleus interviennent rapidement et patrouillent chaque jour. Leur présence a également favorisé la création de champs communautaires, non loin de leur base ».

Ces efforts contribuent aussi au renforcement de la cohésion sociale entre communautés longtemps divisées par les conflits. Le gouverneur s’est félicité de ces avancées : « Là où il n’y avait pas de vie, vous avez vu la vie reprendre. Je suis sûr que, sans eux, nous aurions eu beaucoup plus de difficultés. Les résultats sont palpables. Vous savez que depuis quatre ans que je suis ici, nous avons travaillé en étroite collaboration avec la MONUSCO, de sorte que là où il n’y avait pas de vie avant, en Ituri, vous avez vu la vie reprendre. Je parle ici de la RN27 : quand vous arrivez à Kabarole, vous montez vers Nyakunde, vous allez à Boga, Tchabi… Vous allez à Amee, avec tout ce qu’il y avait eu là-bas, vous allez à Ngote, jusqu’à Djalasiga… Nous sommes très contents. Et même les déplacés sont pris en charge jusqu’à aujourd’hui », a rappelé le gouverneur.

Il a également rendu hommage aux agences des Nations Unies telles que le PAM, le HCR, le PNUD, l’UNFPA, l’UNICEF et l’OMS, saluant leur « sacrifice énorme » et leur engagement constant auprès des populations les plus vulnérables.

Distribué par APO Group pour Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

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