Times Square devient aujourd’hui le théâtre des ambitions économiques de l’Afrique, alors que des chefs d’État, des dirigeants d’entreprise, des investisseurs et des décideurs politiques se réunissent pour Unstoppable Africa 2025, le forum phare de la Global Africa Business Initiative (GABI) (https://GABI.UNGlobalCompact.org).
Le rassemblement, qui se déroule au Marriott Marquis à Times Square, marque un changement de paradigme décisif dans le débat mondial : saisir des opportunités avec l’Afrique, et non plus en Afrique. Les secteurs de l’énergie, des minéraux critiques, des soins de santé, de l’éducation et des industries créatives soutiennent un puissant récit de l’Afrique en tant que moteur de la prochaine vague de croissance mondiale. L’événement se tient juste avant la 80e Assemblée générale des Nations unies sous l’égide du secrétaire général de l’ONU António Guterres et de Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine. Larry Madowo de CNN et Folly Bah Thibault d’Al Jazeera sont de retour en tant que modérateurs.
Dans son allocution liminaire à Unstoppable Africa 2025, António Guterres, secrétaire général des Nations unies, souligne l’influence croissante de l’Afrique dans une période caractérisée par des perturbations et des opportunités.
« Le monde se réunit à une époque de turbulences et d’opportunités, et l’Afrique est au cœur de ces opportunités. L’Afrique abrite la population la plus jeune du monde, dispose de vastes ressources énergétiques et d’une créativité extraordinaire dans tous les secteurs, de la fintech à l’agroalimentaire, en passant par la mode et l’IA. Notre défi et notre responsabilité consistent à transformer ces formidables opportunités en prospérité pérenne, conformément aux objectifs de développement durable, à l’Agenda 2063 et au Pacte pour l’avenir. »
Sanda Ojiambo, sous-secrétaire générale et directrice générale du Pacte mondial des Nations unies, ajoute : « Le moment est venu d’adopter un nouveau discours pour l’Afrique. Ce changement narratif est impératif. Le moment est venu de saisir les opportunités avec l’Afrique, plus en Afrique. Depuis notre dernier forum, la GABI a maintenu sa dynamique en se réunissant aux côtés de plusieurs organisations africaines et continue de le faire aujourd’hui ».
La GABI a été créée en 2022 pour rééquilibrer les relations commerciales en Afrique. L’organisation se concentre sur les entreprises durables alignées sur l’Agenda 2063 et les ODD. La GABI donne la priorité à plusieurs thèmes : énergie, commerce, transformation numérique, systèmes alimentaires, éducation, santé, mode et industries créatives, et sports.
La GABI et ses partenaires visent à construire un secteur privé fort et inclusif qui réduit les risques économiques, attire les investissements, crée des emplois et promeut des communautés prospères et durables à travers l’Afrique.
L’un des faits saillants de l’événement a été une réunion à huis clos entre le secrétaire général de l’ONU, Mahmoud Ali Youssouf, João Lourenço, président de l’Angola, le secrétaire général adjoint de l’ONU, Strive Masiyiwa et des chefs d’entreprise africains. Quatorze CEO et responsables d’organisations multilatérales, représentant des entreprises basées dans 16 pays africains avec un chiffre d’affaires combiné de 22 milliards USD, appellent les gouvernements à faire plus pour améliorer l’environnement des entreprises. Ils soulignent la nécessité de politiques qui soutiennent la croissance industrielle, le commerce régional et l’investissement à long terme.
Le fondateur et président exécutif d’ECONET Global et de Cassava Technologies, Strive Masiyiwa, déclare : « Unstoppable Africa est devenu une plateforme solide qui permet aux dirigeants africains et internationaux et aux plus grandes entreprises du monde de dialoguer avec l’Afrique ».
Tout au long de la journée, les participants ont souligné les principales priorités pour le développement de l’Afrique, notamment le renforcement de l’accès à l’énergie, l’accélération de l’adoption d’énergies propres, l’amélioration des soins de santé et de l’éducation, et le soutien aux industries créatives et sportives.
Au sujet du potentiel de l’Afrique, Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine, déclare : « Unstoppable Africa est plus qu’un slogan. C’est avant tout la reconnaissance de notre potentiel et une détermination à agir pour transformer le quotidien des citoyens africains. L’édification d’un monde juste, durable et prospère sera ancrée dans des valeurs communes, une bonne gestion de l’environnement et des partenariats équitables entre les gouvernements, les institutions internationales, le secteur privé et la société civile ».
Une session commerciale a examiné la position de l’Afrique dans une économie mondiale en mutation rapide. À la lumière de la montée du protectionnisme, des différends tarifaires et de l’affaiblissement des accords commerciaux historiques, les intervenants ont examiné comment l’Afrique peut s’adapter à un paysage mondial plus fragmenté. La directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce, Ngozi Okonjo-Iweala, pose le décor lors d’une discussion informelle, soulignant que les entreprises mondiales cherchent à diversifier leurs chaînes d’approvisionnement et que l’Afrique se démarque en tant que destination de croissance. Elle met en relief les opportunités dans des industries telles que le textile et le palmier à huile et souligne que, avec plus d’un tiers des principales réserves minérales, la transformation locale peut soutenir les chaînes d’approvisionnement en énergie verte.
João Lourenço, président de l’Angola, rappelle le potentiel du Corridor de Lobito pour stimuler le commerce régional et la croissance industrielle. Il note que le corridor relie l’océan Atlantique et l’océan Indien, soutient une vaste zone économique et peut attirer des investissements privés pour stimuler la production, la transformation et les exportations à travers l’Afrique.
Duma Boko, président du Botswana, appelle à l’harmonisation des lois et des systèmes à travers l’Afrique pour faciliter le commerce. Il souligne l’importance des investissements partagés dans l’infrastructure, y compris le corridor de Lobito, et soutient le renforcement des partenariats public-privé, l’accélération des autorisations et la rationalisation des processus pour permettre la croissance des entreprises.
Une autre session a porté sur l’importance croissante de l’Afrique dans l’approvisionnement mondial en minéraux critiques essentiels à la transition énergétique et aux technologies numériques. Bogolo Kenewendo, ministre des Minéraux et de l’Énergie du Botswana, présente les plans visant à développer des pôles locaux autour des mines afin d’assurer la transformation et l’ajout de valeur dans le pays, en conservant plus de valeur économique au Botswana et en renforçant l’industrie nationale.
Paul Hinks, président et CEO de Symbion Power et HYDRO-LINK, souligne l’importance stratégique des terres rares et d’autres minéraux critiques. Il note la dépendance mondiale à l’égard de la Chine pour la transformation et souligne la demande croissante de partenaires comme les États-Unis pour des sources alternatives et transformées localement afin de renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement.
Le Dr Rajiv Shah, président de la Fondation Rockefeller, souligne que d’ici la fin de la semaine, 32 pays devraient signer des accords énergétiques détaillant de nouvelles politiques et plans pour étendre l’électrification. Les dirigeants africains visent également à mobiliser plus de 50 milliards de dollars en financements abordables, en soutenant Mission 300, qui a vocation d’accélérer l’accès à une énergie fiable à l’échelle du continent.
Un panel consacré au financement de l’avenir industriel vert de l’Afrique rappelle l’importance du leadership financier local dans la transition énergétique du continent. Alain Ebobissé, CEO d’Africa50, invite les Africains à prendre en main le développement du continent, tout en formant des partenariats mondiaux. Il souligne la nécessité d’accélérer et d’accroître les investissements, notant que les investisseurs institutionnels africains gèrent plus de 2 000 milliards USD, mais que moins de 3% sont alloués aux infrastructures. Porter cette proportion à 5% pourrait réduire considérablement le déficit de financement.
Lors de l’événement parallèle, l’Africa Business Leaders Coalition (ABLC) a organisé une table ronde axée sur la concrétisation du potentiel commercial en Afrique. Quatorze CEO représentant plus de 20 milliards USD de chiffre d’affaires annuel en Afrique, ont fait part de leurs commentaires à la vice-présidente et commissaire au Développement économique de la Commission de l’Union africaine, Selma Malika Haddadi, appelant à une réglementation harmonisée à travers le continent.
Le deuxième jour d’Unstoppable Africa 2025 se poursuit avec des discussions sur le commerce, l’innovation numérique, les systèmes alimentaires et les opportunités d’investissement à travers le continent.
Cliquez ICI (https://apo-opa.co/46xX8lh) pour les photos de la première journée de l’événement et, pour les temps forts des conférenciers, rendez-vous ICI (https://apo-opa.co/423iPbB). Suivez la chaîne YouTube Unstoppable Africa (https://apo-opa.co/47VasT4) pour du contenu exclusif sur l’événement.
Distribué par APO Group pour Global Africa Business Initiative.
Relations avec les médias :
Rosemary Otalor
[email protected]
Tél : +2348027171405