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Autosuffisance en manioc : les acteurs nationaux du secteur a la rencontre du centre regional “Central and West African Virus Epidemiology” pour l’amelioration de leur productivite

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Face à la menace des maladies telles que la striure brune et la mosaïque africaine du manioc, et au vieillissement du verger qui ont fait chuter la production nationale d’environ 5 millions de tonnes à 3,5 millions actuellement, les producteurs de manioc de Côte d’Ivoire multiplient les initiatives auprès des centres de recherche. Ce, en vue d’un partenariat qui contribuera, non seulement au rajeunissement et à la protection du verger, mais également à l’augmentation de la production.

Venus de toutes les régions du pays, les délégués du Collège des producteurs, transformateurs et commerçants de la filière manioc, conduits par leur président, Kévin Yedo, par ailleurs président du conseil d’administration de l’Agence de Développement de la Filière Manioc (ADFMA), ont échangé, le mardi 09 septembre 2025, avec le Centre régional “Central and West african Virus Epidemiology” pour les phytopathogènes transfrontaliers, situé au Pôle scientifique et d’Innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny à Bingerville.

« En tant qu’organisation interprofessionnelle agricole, nous devons révolutionner notre production nationale. Notre souhait est d’avoir du verger de première génération avec le Centre régional “Central and West african Virus Epidemiology” pour accroître notre production car le gouvernement est en train de nous responsabiliser sur la filière. Pour l’amélioration de la productivité, l’exploitation et la rentabilité au niveau de la filière du manioc, nous avons bien voulu être présents ici, pour regarder ensemble, avec notre partenaire “Central and West african Virus Epidemiology”, comment protéger et apporter un souffle de rajeunissement à notre verger actuel et éviter la disparition de certaines variétés qui font les meilleurs Attiéké en Côte d’Ivoire », a expliqué Kévin Yedo, PCA ADFMA

Donnant un aperçu des pertes post-récoltes, Kévin Yedo a soutenu qu’un hectare de manioc qui est censé donner entre 25 et 35 tonnes, se retrouve avec un taux de rentabilité  entre 10 et 18 tonnes, soit une perte qui part de 7 à 13 tonnes.

Le directeur exécutif du Centre régional “Central and West african Virus Epidemiology”, Justin Pita, a assuré qu’il est disposé à accompagner les producteurs de manioc du pays qui rayonne à l’international avec son label Attiéké.

« Il faut continuellement surveiller notre verger qui est généralement attaqué par des maladies. Il faut également penser à le rajeunir. Nous développons plusieurs variétés de plants de manioc pour la production de masse. Nous sommes disposés à travailler avec les acteurs du secteur pour soigner les variétés et en proposer de nouvelles », a-t-il dit. Non sans citer quelques variétés déjà prêtes telles que « Tinadjô, Essakpei, Samanké, etc. ».

Il a aussi indiqué que son institution scientifique, présente dans 14 pays et dotée de 17 laboratoires fonctionnels, entend devenir le hub de la santé des plantes dans la sous-région.

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