Le Dr Khalifa Abdulsadek, ministre libyen du pétrole et du gaz, participe en tant qu’orateur à la conférence African Energy Week (AEW) : Invest in African Energies de cette année. L’événement accueillera un sommet consacré à l’investissement dans le pétrole et le gaz libyens, qui mettra en avant les efforts de la Libye pour ouvrir son secteur aux investissements étrangers. Avec la dernière série d’octroi de licences en Libye qui a suscité l’intérêt de plus de 40 candidats potentiels, dont des opérateurs énergétiques de premier plan, le pays est en bonne voie pour atteindre son objectif ambitieux de produire deux millions de barils par jour (bpj).
La participation du ministre Abdulsadek intervient alors que la Libye ouvre le secteur aux investissements étrangers, sa dernière série d’octroi de licences ayant suscité l’intérêt de plus de 40 candidats potentiels. Avec l’annonce de la participation de grands opérateurs énergétiques à cette série, la Libye est bien placée pour atteindre son objectif de deux millions de barils par jour (bpj).
La Libye a lancé en mars sa série d’octroi de licences 2025 dans le cadre de sa stratégie sur 25 ans visant à ajouter 8 milliards de barils de pétrole brut à ses réserves prouvées. La série d’octroi de licences propose 22 blocs d’exploration, dont 11 onshore et 11 offshore, et les contrats devraient être signés d’ici la fin 2025. Avec des blocs nouvellement sélectionnés en fonction de leur viabilité géologique et de leur proximité avec les infrastructures existantes, cette série d’octroi de licences représente une opportunité intéressante pour les investisseurs à la recherche de rendements rapides, compte tenu des coûts d’entrée réduits et des délais de développement plus courts. La multinationale énergétique Chevron et la société multi-énergétique intégrée TotalEnergies ont toutes deux annoncé leur participation à cet appel d’offres, aux côtés des géants de l’énergie ExxonMobil et Eni.
Avec une production actuelle de 1,4 million de barils par jour, le dernier cycle d’octroi de licences en Libye devrait jouer un rôle déterminant dans l’augmentation de la production nationale. Afin de garantir la transparence et la rationalisation du processus d’appel d’offres, la National Oil Corporation (NOC) du pays a mis en place une plateforme en ligne dédiée à la gestion de l’appel d’offres. Cette plateforme offre un accès sécurisé et confidentiel aux données techniques, juridiques et financières. L’ouverture des offres et l’annonce des candidats retenus auront lieu le 15 novembre 2025, tandis que la signature des contrats se déroulera entre le 22 et le 30 novembre. Ce calendrier clair et structuré a renforcé la confiance des investisseurs dans le secteur. Pour renforcer encore cette confiance, la Libye a introduit la cinquième génération de son accord de partage de la production et de l’exploration (EPSA V). Cet accord est un cadre contractuel modernisé conçu pour attirer les compagnies pétrolières internationales avec des conditions fiscales plus compétitives, permettant ainsi au pays de passer d’un système basé sur des concessions à des accords conclus avec l’État. L’EPSA V concilie l’attrait pour les investisseurs et l’intérêt national, offrant aux entreprises une plus grande prévisibilité et un meilleur retour sur investissement.
Ces développements interviennent alors que la Libye connaît un regain d’intérêt de la part des opérateurs étrangers pour ses opportunités dans le secteur pétrolier et gazier. ExxonMobil, par exemple, est revenue dans le pays après une absence de dix ans et a signé un protocole d’accord pour mener une étude technique évaluant le potentiel en hydrocarbures de quatre blocs offshore. Les études géologiques et géophysiques seront menées le long de la côte nord-ouest de la Libye et dans le bassin de Syrte. Shell et bp ont conclu des accords avec la NOC libyenne en juillet 2025 pour mener des études sur l’exploration et la production d’hydrocarbures dans trois champs pétrolifères du pays. Dans le cadre de l’accord avec bp, la société explorera les possibilités de redéveloppement des champs pétrolifères matures de Darir et Messla. bp poursuivra également ses activités d’exploration dans les zones voisines. Par ailleurs, l’accord avec Shell prévoit que la société mène une étude de faisabilité détaillée pour le développement du champ pétrolier d’al-Atshan et d’autres champs détenus à 100 % par la NOC.
Au-delà des opportunités offertes par les nouveaux gisements, la Libye s’efforce de relancer la production de ses anciens actifs. Des sociétés telles que Waha Oil Company et Mellitah Oil & Gas redonnent notamment un nouveau souffle à des actifs matures, grâce à des technologies de pointe, des programmes de stimulation des puits et la modernisation des systèmes de collecte et des installations de traitement. Dans le domaine des infrastructures, le pays fait des progrès significatifs dans la modernisation de ses projets afin de renforcer ses exportations et de retrouver sa place de fournisseur mondial majeur. Parmi les projets clés, citons le développement Structures A&E mené par Eni. Ce projet permettra de transporter le gaz de deux champs offshore vers le complexe de Mellitah pour y être traité, le forage offshore devant commencer en 2025. D’autres projets comprennent le projet de compression de Sabratha et le projet d’utilisation du gaz de Bouri. Lors de l’AEW : Invest in African Energies 2025, le ministre Abdulsadek devrait donner plus de détails sur l’impact de ces projets en Libye. Sa participation facilitera de nouvelles collaborations, soutiendra la croissance de la production et accélérera le développement dans les bassins stratégiques.
« La Libye se positionne rapidement comme un fournisseur mondial majeur, avec un objectif de deux millions de barils par jour grâce à de nouveaux investissements dans des blocs vierges et des blocs déjà exploités. Cette stratégie ambitieuse a déjà commencé à porter ses fruits, avec l’engagement d’une multitude d’opérateurs étrangers à investir », déclare NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie.
Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.
À propos de la AEW :
AEW : Invest in African Energies est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s’est imposée comme le lieu officiel pour la signature d’accords dans le domaine de l’énergie en Afrique. Pour plus d’informations sur cet événement passionnant, rendez-vous sur www.AECWeek.com.